Livre : "TDA/H Mode d’Emploi"

Chapitre 6

Résumé du chapitre

Ce chapitre est constitué de six sous-chapitres comportant aussi des sous-chapitres afin de mieux expliquer les différents éléments.

 

Le premier sous-chapitre concerne la prise en charge du TDA/H. En effet, les auteurs expliquent que la prise en charge du TDA/H est indispensable puisque ce trouble peut avoir des répercussions sur la personne touchée. La prise en charge n’a pas pour but de guérir le trouble mais d’en limiter les symptômes. Il s’agit d’une longue prise en charge avec des traitements devant potentiellement être pris tout au long de la vie mais les progrès s’obtiennent rapidement.

 

Le deuxième sous-chapitre concerne les approches psychosociales. Selon les auteurs du livre la psychoéducation est souvent le début de la prise en charge. En effet, cette psychoéducation permet à la personne concernée ainsi qu’à son entourage de comprendre le trouble et se tient alors de manière individualisée ou en groupe. Les auteurs nous font remarquer que souvent les séances individuelles sont mieux adaptées aux personnes. En effet, ces séances permettent alors à la personne d’accepter le diagnostic ainsi que de pouvoir comprendre tout ce que ce trouble engendre au niveau de sa vie quotidienne.

 

Les auteurs expliquent également que la pose du diagnostic peut se révéler soulageant pour la personne concernée, qui peut alors mettre un nom sur ses difficultés. Les auteurs déclarent aussi que la compréhension du trouble et de ses symptômes ainsi que le fait de connaître les comportements à éviter permet souvent d’améliorer la situation.

 

Ensuite, les auteurs manifestent les difficultés que peuvent rencontrer les parents des enfants TDA/H et des problèmes familiaux qui peuvent être générés par les comportements des enfants. Il est d’autant plus difficile pour un adulte TDA/H d’être parent d’un enfant TDA/H. Une attention particulière doit alors être portée à ces personnes.

 

Mise à part les approches psychoéducatives, les auteurs démontrent que les approches psychothérapeutiques, les thérapies cognitivo-comportementales peuvent être conseillées. Celles-ci permettront aux personnes d’obtenir de nouvelles compétences pour des situations particulières. Un élément central de ces thérapies est « la modification des modes de pensées » qui permettront d’adapter au long terme, les comportements gênants dans des situations de la vie quotidienne par un moyen d’autocontrôle.

 

Le coaching est une troisième méthode expliquée par les auteurs pouvant aider la personne. Ce coaching est une approche favorisant la réalisation d’objectifs spécifiques dans laquelle la personne est au centre de sa prise en charge.

 

Selon les auteurs, les groupes d’entraide sont très positifs puisque les parents des enfants peuvent poser leurs questions et expliquer leurs craintes dans un environnement de non-jugement.

 

Une dernière approche psychosociale établie par les auteurs est la méthode de pleine conscience. Cette méthode permet à la personne de se concentrer sur des actions dans le moment présent. Il s’agit d’une méthode pour aider les personnes à comprendre leurs comportements et à apprendre à prendre du recul par rapport à ceux-ci. Ainsi les personnes TDAH/H arriveront à mieux gérer dans d’autres situations certaines émotions envahissantes.

 

Ensuite les auteurs détaillent les approches rééducatives avec des professionnels tels que des :

• Neuropsychologues: rééducation cognitive, renforcement des fonctions déficitaires, stratégies de compensation

• Logopèdes: axer sur les troubles du langage et de la communication

• Gestion mentale: améliorer les troubles de l’attention, favoriser l’autonomie

• Graphothérapie: compenser les troubles graphiques

• Psychomotriciens: rééducation des fonctions mentales et motrices dans le but de de permettre aux enfants de gérer leur corps par rapport à l’espace

 

Par la suite, les auteurs parlent d’approches nutritionnelles et expliquent l’importance pour les enfants atteint de TDA/H d’avoir une alimentation saine et équilibrée. Ils parlent également des approches alternatives (relaxation, homéopathie, acuponcture, etc.) mais dont l’efficacité n’a pas encore été démontrée.

 

Enfin, les auteurs détaillent les traitements médicamenteux ainsi que leurs éventuels effets secondaires. Tout d’abord ils expliquent que les traitements sont prescrits en cas de dysfonctionnements majeurs ou que les adaptations mises en place ne suffisent pas. Ces médicaments ne sont pas prescrits pour guérir le TDA/H (ce trouble ne se guérit pas) mais il permet d’atténuer certains symptômes et comportements caractéristiques de ce trouble (problème d’attention, d’impulsivité, désorganisation, faible tolérance à la frustration, etc.) et ainsi de favoriser l’indépendance dans les situations de la vie quotidienne mais aussi les relations sociales de l’enfant. Les auteurs expliquent également que la médication permettra au long terme de réduire certains troubles associés (anxiété par exemple). Les auteurs mettent en lumière deux types de médications différentes, à savoir les psychostimulants et les non psychostimulants. Lors de la prescription des médicaments, les rendez-vous seront fréquents, puisque le médecin doit s’assurer du bon dosage (quantité minimale pour une efficacité optimale) mais également afin que les parents ainsi que l’enfant puissent poser toutes leurs questions. L’arrêt de la médication est envisageable dans le cas où des mécanismes de compensations efficaces ont été mis en place.

 

Enfin les effets secondaires éventuels sont : des maux de ventre, une perte d’appétit, des nausées, de la nervosité, de l’irritabilité, etc. mais ils n’apparaissent que rarement.

 

Choix du chapitre

J’ai choisi ce chapitre dans le livre, car les différentes possibilités de prise en charge m’intéressaient particulièrement. En effet je trouve qu’en tant qu’orthopédagogue il est important de connaître différents moyens de prises en charge possibles pour éventuellement conseiller les parents d’enfants TDA/H à choisir l’une de ces méthodes.

 

De plus, je n’avais pas conscience des différentes prises en charge qui sont possibles dans le cas du trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité. J’en connaissais certaines mais ce chapitre a permis de renforcer mes connaissances dans ce domaine.

 

Apports en tant qu’orthopédagogue

Un des rôles de l’orthopédagogue pourrait éventuellement être d’informer la personne ainsi que son entourage sur ce qu’est le trouble afin qu’ils le comprennent correctement. Il est important de comprendre qu’il s’agit d’un trouble permanent qui ne guérit pas et n’évolue pas. En effet, comme l’expliquent les auteurs, la bonne compréhension des symptômes et des comportements à éviter permet d’améliorer la situation de la personne ainsi que les relations sociales de celle-ci.

 

Il me semble indispensable de connaître les différentes prises en charge possibles pour pouvoir correctement conseiller les parents des enfants. En effet, les conseiller correctement favorisera la bonne prise en charge de leur enfant.

 

De plus avec l’aide la personne TDA/H, l’orthopédagogue peut trouver des aménagements, adaptations efficaces pour compenser les difficultés que peut rencontrer la personne. En effet, comme les auteurs l’ont mis en lumière, les stratégies de compensations permettront aux enfants d’améliorer leur indépendance dans les situations de la vie quotidienne.