Dans le cadre de ce cours, il nous a été demandé de contacter une institutrice afin d'obtenir des informations sur la méthode d'apprentissage de la lecture.
Ensuite, il nous a été demandé d'en faire une analyse critique.
Vous trouverez mon analyse ci-dessous
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Intelligence en question
Dans le cadre de ce cours, il nous a été demandé de regarder une vidéo: «Les pouvoirs du cerveau - Notre intelligence dévoilée» (Mestari, 2015), de prendre des notes et de faire un résumé des éléments importants et qui nous ont intéressés.
Vous pouvez retrouver mon travail ci-dessous.
Professeur:
Madame Élodie Jacquet
Un premier élément qui me semble important à retenir, est que l’intelligence est la capacité à assembler plusieurs éléments afin de trouver une solution. L’intelligence est donc, comment nous mettons en place nos différentes connaissances. De plus, notre cerveau est en permanente évolution donc notre intelligence aussi puisqu’elle est capable de s’adapter aux situations. Notre intelligence est déterminante dans le choix de nos études ainsi que de notre profession.
Selon un chercheur, l’augmentation des résultats dans les tests de QI (quotient intellectuel) depuis plus de 60 ans, est liée à l’amélioration de l’environnement, de ce que nous mangeons ainsi que de notre éducation. Mais ce changement, c’est-à-dire cette meilleure réussite aux tests de QI ne veut pas dire une augmentation de l’intelligence. En effet, selon ce chercheur, si les résultats aux tests sont meilleurs c’est que les gens y sont mieux préparés. Il y’aurait d’ailleurs depuis quelque temps un plafonnement dans l’augmentation du QI, qui serait liée au fait que de nos jours la plus grande majorité des individus sont scolarisé.
Un élément que j’ai retenu et trouvé très intéressant après le visionnage de la vidéo, est que l’intelligence n’est pas liée à une activité cérébrale plus importante, comme nous aurions tendance à le penser mais à l’inverse à une activité cérébrale plus faible. Les chercheurs ont souhaité découvrir où dans notre cerveau se trouve notre intelligence, en réalisant des tests de QI sous imagerie cérébrale. Ils ont alors découvert qu’un cerveau intelligent fonctionnait moins. En effet, les résultats aux tests étaient moins bons, si plus de zones cérébrales étaient actives. Il s’agit alors de la « neuroefficacité » comme le décrivent les chercheurs. C’est la capacité du cerveau à résoudre un problème en faisant un minimum d’efforts. Ils ont également découvert une communication importante entre la partie avant et arrière du cerveau.
Nous évaluons sans cesse l’intelligence des gens. En effet, lorsque nous discutons avec une personne nous évaluons si les réponses qu’elle donne sont justes, si la personne est rapide et si elle comprend ce dont elle parle. Nous analysons les personnes par leurs actions mais aussi en comparant les individus.
Un autre élément très intéressant est que bien souvent, nous utilisons les tests de QI, pour démontrer l’intelligence d’une personne. Les tests de QI font donc penser qu’il n’y a qu’une intelligence unidimensionnelle. Ceci est très réducteur, puisque ces tests évaluent une seule forme d’intelligence alors que nous savons aujourd’hui qu’il y a une multitude d’intelligences (musicale, artistique etc.) et que notre intelligence dépend également du contexte dans lequel on vit. En effet, les chercheurs ont trouvé que des personnes ayant une intelligence musicale très élevé n’avait pas forcément de bons résultats aux tests de QI. Ainsi, il ne faudrait pas réduire l’homme à son intelligence uniquement, sachant que l’intelligence à de multiples facettes. Un autre chercheur explique également, qu’il y aurait deux raisonnements dans notre cerveau, le premier est le raisonnement intelligent et le second est le raisonnement créatif.
Les tests de QI développés par Alfred Binet, permettent de positionner les performances d’un individu par rapport à un autre individu de son âge. Il s’agit du rapport entre l’âge mental de la personne donné par les résultats aux tests et l’âge réel de la personne le tout multiplier par cent.
J’ai également trouvé très intéressant d’apprendre les différentes sources de l’intelligence. En effet, je n’avais pas conscience avant le visionnage de cette vidéo que l’intelligence d’une personne pouvait être liée à une multitude d’aspects. Tout d’abord, les gênes influencent notre intelligence. En effet, ce sont les gênes qui nous donnent un certain potentiel et l’environnement nous permet de l’exprimer. Selon les chercheurs il y aurait 300 gênes qui influenceraient notre intelligence. Ils ont également trouvé que le cerveau ne fonctionnait pas uniquement par régions (zone de langage etc.) mais de manière beaucoup plus globale. Ils ont trouvé en réalisant des tests que les gênes qui influencent notre intelligence affectent une multitude de régions de notre cerveau.
Un autre élément intervenant dans notre intelligence est la quantité d’astrocytes que détient notre cerveau. Cette découverte a été faite en analysant le cerveau d’Albert Einstein qui était considéré comme un génie. Les chercheurs ont donc voulu comprendre son intelligence pour découvrir le fonctionnement si particulier de celle-ci. Ils ont alors découvert que son cerveau avait plus d’astrocytes. Ces cellules gliales ont longtemps été sous-estimées alors qu’elles interviennent dans un grand nombre de processus : contrôle des synapses, régulation du flux sanguin dans le cerveau, nourrissent et contrôlent les neurones et réagissent aux blessures. Ainsi ils ont découvert que les astrocytes jouent un rôle important dans la mémorisation et dans les apprentissages et donc dans notre intelligence personnelle.
La transmission rapide et efficace de l’information et donc de notre intelligence se fait grâce à la myéline, qui est la couche qui entoure les axones situés dans la matière blanche du cerveau. Malheureusement les chercheurs ont découvert que la formation de la myéline est endommagée par la pollution. Les chercheurs expliquent avoir découvert que la pollution perturbe le fonctionnement de l’hormone thyroïdienne qui joue un rôle important notamment dans la formation de la myéline. Les chercheurs ont également trouvé que l’exposition de la mère à certaines substances chimiques comprises dans la pollution peut provoquer des QI plus faibles chez les enfants et donc influence la scolarité de ceux-ci.
Bibliographie:
Mestari, A. (2015). Les pouvoirs du cerveau - Notre intelligence dévoilée - Regarder le
documentaire complet | ARTE. https://www.arte.tv/fr/videos/057414-001-A/les-pouvoirs-du-cerveau-notre-intelligence-devoilee/