Dans le cadre de ce cours, il nous a été demandé de contacter une institutrice afin d'obtenir des informations sur la méthode d'apprentissage de la lecture.
Ensuite, il nous a été demandé d'en faire une analyse critique.
Vous trouverez mon analyse ci-dessous
Helvetica Light est une police facile à lire, avec de grandes lettres fines, qui a un bon rendu sur de nombreux sites.
Dyslexie- dysorthographie
Dans le cadre de ce cours, il nous a été demandé de choisir un article sur la dyslexie- dysorthographie et en faire une analyse critique avec des élément vus au cours.
Professeur:
Madame Nathalie Genard
Choix de l’article
J’ai choisi d’analyser les écrits sur la dyslexie et la dysorthographie, que j’ai trouvé sur le blog de madame Valérie Duband, coach professionnelle (Duband, n.d.).
J’ai voulu analyser ces écrits pour plusieurs raisons. La première est qu’il s’agisse d’un blog, ce qui est proche du support que nous devons réaliser lors de cette année de spécialisation en orthopédagogie. Je voulais donc voir si de manière générale, les informations que l’on peut trouver grâce à ce genre de support sont fiables ou non.
Ma deuxième réflexion était que bien souvent lorsqu’on a besoin d’un renseignement on recherche sur internet. Dans ce cas-ci, je voulais savoir quelles informations je pouvais obtenir en recherchant « dyslexie » sur internet et donc de voir si grâce à une simple recherche comme celle-ci, il est possible de se renseigner convenablement.
En consultant le blog, je me suis aperçue qu’il y a plusieurs rubriques concernant la dyslexie (historique, qu’est-ce que c’est, recommandations etc.). Le blog a l’air de premier abord complet et semble renseigner un grand nombre d’informations. Je me suis donc penchée sur plusieurs rubriques, à savoir :
-
Qu’est-ce que la dyslexie ?
-
Les conséquences de la dyslexie
-
La dysorthographie
-
Comment apprend-on à lire ?
-
Lecture : recommandations de base et police
J’ai souhaité analyser ces cinq rubriques, car elles reprenaient les thèmes abordés en cours. Cela m’a donc permis de réaliser une analyse plus complète entre les éléments du blog et ceux du cours.
Les apports de l’article
Dans un premier temps, il est très important de garder en tête que les informations obtenues ont été trouvées sur un blog. Bien que de nombreuses sources y soient indiquées, il est donc important de toujours rester prudent quant aux informations et d’en vérifier la fiabilité en les comparant par exemple à d’autres sources ou en demandant l’avis d’un professionnel (logopède, neuropsychologue, médecin, etc.). En effet, les informations que nous pouvons trouver sur internet ne sont pas toujours justes et n’ont pas le même niveau de fiabilité que celles d’un professionnel.
Tout d’abord, un élément que je retiendrai suite à cette lecture, est que la dyslexie est un trouble de l’acquisition du langage écrit. Il est aussi important selon moi de retenir que la différence entre les erreurs que font les normo-lecteurs et les enfants dyslexiques est leur fréquence et leur persistance sur le long terme.
La dyslexie est un trouble complexe, qui est souvent associé à d’autres troubles tels que la dysorthographie, la dyscalculie ou encore la dyspraxie. De plus, puisque la lecture intervient dans un grand nombre de matières scolaires, les enfants peuvent avoir des difficultés dans toutes les matières qui requièrent l’utilisation de la lecture et ainsi développer un dégoût par rapport à cette dernière.
De plus beaucoup de problèmes sont reliés les uns aux autres, ce qui complexifie fortement ce trouble. Par exemple quant à la mémoire de travail, celle-ci est fortement sollicitée chez les enfants dyslexiques-dysorthographiques. Puisqu’ils auront des difficultés de décodage des mots, moins de mémoire de travail sera disponible pour la réalisation d’une autre tâche, par exemple pour l’organisation de l’écrit.
Cet article m’a permis d’approfondir et d’ancrer les notions que nous avons vues au cours notamment sur les différents stades du modèle de Frith et par rapport au modèle de lecture à double voie. En effet, suite à cette lecture le processus mis en place afin d’arriver à une lecture rapide et une orthographe juste me semble plus clair.
Je retiens aussi de cette lecture, qu’il est indispensable pour le bien-être de l’enfant de proposer des adaptations et des aménagements cohérents, qui aideront ce dernier. Ces aides doivent lui être adaptées. Comme l’auteure l’explique, il n’y a pas qu'un type d’aménagement possible à mettre en place pour les enfants dyslexiques, mais il est important de veiller à ce que ces aides soient adaptées aux difficultés de l’enfant et qu’elles soient choisies avec ce dernier lui-même. Ainsi grâce aux adaptations qui auront été mises en place, le jeune pourra retrouver le plaisir de lire qu’il pourrait avoir perdu à cause de son trouble.
Les redondances par rapport au cours
Les redondances notées en premier lieu par rapport au cours, sont que la dyslexie est un trouble du langage qui touche non seulement la lecture mais aussi, l’écriture et l’orthographe puisqu'en effet, la dyslexie s’accompagne toujours d’une dysorthographie. C’est pour cette raison que le terme dyslexie-dysorthographie est plus approprié. Il faut aussi retenir que ces troubles se distinguent d’un retard mental, d’un problème visuel, auditif ou affectif et qu’ils ne sont pas dûs au bilinguisme de l’enfant, ni à une origine sociale défavorisée ou à des troubles psychologiques. En effet, il s’agit d’un trouble durable neurologique. Comme l’écrit l’auteure et comme nous l’avons vu au cours, il est donc inutile d’attendre que le trouble disparaisse spontanément. L’enfant ne peut guérir de ce trouble il faut donc trouver des aménagements raisonnables qui compenserons certaines de ses difficultés. Comme l’auteure l’explique ou comme nous avons abordé dans le cours lors du visionnage d’une vidéo « Maux de lettres, mots de l’être », les enfants dyslexiques sont en souffrance par rapport à leurs troubles. De ce fait, il est indispensable de trouver avec l’enfant des aménagements et des adaptations qui diminueront la charge cognitive et faciliteront considérablement les tâches de lecture et d’écriture. Grâce à ces outils qui auront été mis en place, l’enfant pourra retrouver le plaisir de lire mais aussi regagner en confiance en soi, qui est malheureusement souvent atteinte.
La majorité des élèves ont des difficultés de nature phonologique qui portent sur la conscience phonémique ou tel que l’auteure l’exprime, « un déficit du traitement phonologique ». Ce déficit implique donc une mauvaise représentation mentale des phonèmes. Les enfants ont un problème dans l’acquisition de la correspondance graphème-phonème qui implique alors qu’ils ont des difficultés pour mémoriser la forme orthographique des lettres.
Ensuite les redondances sont par rapport aux symptômes. En effet, l’auteure met en avant, les inversions, la lenteur, la fatigabilité, le problème de décodage ainsi que la dissimulation des fautes d’orthographe par une mauvaise écriture. D’autres difficultés rencontrées dans la dyslexie phonologique sont par exemple des erreurs phonologiques (omissions, substitutions, etc.).
Une autre difficulté que rencontrent les enfants est, que bien souvent ils déchiffrent un texte plutôt qu’ils ne le lisent. En conséquence, ils ne comprennent pas la signification de ce qu’ils viennent de lire. En effet, à cause d’une difficulté au niveau des capacités fondamentales de déchiffrage et d’identification des mots, ils auront alors des difficultés pour comprendre ce qu’ils lisent.
À cause de la dysorthographie, les enfants ont des difficultés pour l’orthographe, l’écriture mais aussi pour la grammaire et la syntaxe des mots.
Un autre élément que l’on retrouve aussi bien dans le cours que dans les écrits de l’auteure sont les différents stades d’apprentissage de la lecture, que nous avons abordé avec le modèle de Frith. Tout d’abord dans le stade logographique, les enfants vont reconnaître des mots grâce à des indices visuels tels que de logos de marques. Ils ne lisent pas encore mais devinent. Ensuite, le stade alphabétique appelé stade phonologique par l’auteure, est le stade lors duquel, le mot est décomposé en graphèmes, l’orthographe devient possible puisque en effet, grâce à l’apprentissage des correspondances graphèmes-phonèmes, la lecture de nouveaux mots va être possible. La mémoire de travail de l’enfant va être fortement sollicitée. Enfin, le stade orthographique, est la création d’une représentation orthographique d’un mot grâce à la rencontre répétée de ce mot. Cette connaissance de graphème-phonème va permettre la construction du lexique phonétique et donc l’accès à la voie lexicale. Ainsi l’enfant va ancrer ces représentations orthographiques dans son lexique orthographique.
Les apports nouveaux par rapport aux cours
Un élément nouveau est que la dysorthographie développementale est secondaire à un trouble primaire. En effet comme l’explique l’auteure, elle est toujours associée à la dyslexie par exemple mais peut être aussi liée à d’autres troubles primaires tels que la dyspraxie ou le TDA/H.
Un deuxième aspect que j’ai retenu et appris après la lecture de ce blog est le fonctionnement simultané de la voie phonologique et de la voie lexicale. En effet, j’ai pris conscience que ces deux voies que nous avons étudié pendant le cours, fonctionnent simultanément.
De plus, cette lecture m’a permis d’apprendre que la fatigue que rencontrent les enfants n’est pas uniquement cognitive mais elle peut aussi être physique suite à l’importante charge de travail des enfants.
Concernant les erreurs que commettent les enfants dyslexiques-dysorthographiques, celles-ci ne sont pas systématiques et varient en fonction du moment. Cet élément me semble important à retenir, car dans une situation où l’enfant réalise correctement une tâche à un moment mais qu’il la rate à un autre moment, l’enseignant ou les parents pourraient le sanctionner plus sévèrement que s’ils connaissaient cette variabilité des erreurs.
Un dernier élément appris lors de cette lecture, est que les tâches de fusion, c’est- à- dire, la capacité d’assembler des unités syllabiques (bri-co-lage est bricolage) ou phonémique sont plus simples à réaliser que les tâches de segmentation, c’est-à-dire séparer les syllabes ou les phonèmes en unités isolées (bricolage est bri-co-lage).
Bibliographie
-
Duband, V. (n.d.). Dyslexie-Dysorthographie - Valérie DUBAND. Retrieved January 6, 2021, from
https://dysmoi.fr/troubles-dapprentissage/dyslexie-dysorthographie/
-
Genard, N (2020). Cours de Dyslexie-Dysorthographie. Spécialisation en Orthopédagogie. HE2B Defré, Uccle.