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Déficience Motrice

Dans le cadre de ce cours, il nous a été demandé de lire un article "Intégration scolaire d'un enfant déficient moteur" et de répondre à différentes questions. 

Vous pouvez retrouver mon travail ci-dessous.

Professeur:

Monsieur André Mbo Gonda

La scolarisation :

1.Avez-vous rencontré des difficultés au niveau scolaire (si oui lesquelles) ?

Dans les activités nécessitant une habileté gestuelle

Les enfants peuvent rencontrer dès la maternelle des difficultés pour des jeux de cubes, Légos, puzzles mais aussi lors des activités de découpage, de pliage ou encore de collage. Difficulté pour manipuler le matériel scolaire (latte, règle, compas etc.).

 

Géométrie

  • Difficulté pour tracer et construire des figures

  • Difficultés pour reconnaitre des figures, voir une droite dans sa longueur, voir les obliques

  • Difficultés pour trouver les points finaux d’un segment

  • Dans l’incapacité de fabriquer une construction en fonction d’un ordre d’action

  • Certains enfants IMC peinent à dessiner des figures géométriques complexes en raison des capacités de motricité fine requises pour utiliser les outils mathématiques adéquats (règles, équerres, compas etc.).

 

La prise d’informations visuelles complexes

En général

  • S’orienter dans les tableaux

  • Lire des cartes de géographie

  • Situer les uns par rapport aux autres l’emplacement des différents éléments d’un schéma, d’un puzzle, d’une figure géométrique

  • Lenteur pour retrouver une information dont il a besoin (dans les cours, un livre...)

  • Il peut “se perdre” dans un texte et perdre ses repères dans les changements de plan, changements de support ou changement de zone sur la feuille

  • Parfois il ne peut pas répondre aux questions posées par écrit, donnant l’impression qu’il ne comprend pas

 

En géométrie

Difficultés pour :

  • Reconnaître des figures

  • Voir une droite dans sa continuité

  • Percevoir les droites obliques

  • Déterminer les extrémités d’un segment

 

L’organisation du travail

Difficultés pour organiser le travail de façon méthodique et selon une stratégie pertinente. Les difficultés d’organisation peuvent être dues à des troubles de l’attention ou de la mémoire.

  • Difficultés à enregistrer des souvenirs nouveaux et pour évoquer des souvenirs antérieurs à un traumatisme notamment pour mobiliser des acquis scolaires

 

En géométrie

Incapacité de prévoir et d'organiser une construction complexe selon une suite ordonnée d’actions élémentaires

Lire
  • Confondre des lettres dans leur forme, dans leur orientation

  • Agnosie non-reconnaissance d’images ou de signes conventionnels écrits, peut contribuer à des confusions morphologiques entre certaines lettres

  • Difficultés à lire des sons complexes ou selon le découpage syllabique

  • Lire en sautant des mots ou des lignes

 

Écriture :

Difficultés motrices

  • Mauvaise acquisition de l’écriture en raison d’une posture corporelle inadéquate, d’une faiblesse musculaire, de contractions nuisant à la fluidité du mouvement, d’un mauvais contrôle de la pression, d’une difficulté à coordonner relâchement et contraction des groupes musculaires antagonistes, de mouvements parasites et involontaires, et d’une motricité fine insuffisamment contrôlée, qui gêne notamment l’exécution des boucles et les enchaînements dans différentes directions.

 

Difficultés perceptives

Malgré une posture convenable et aucun problème au niveau tonique ou gestuel, certains enfants n’acquièrent pas facilement l’écriture. Dans ces cas-là, les difficultés qu’ils rencontrent tiennent alors moins à des facteurs liés à la motricité qu’à la défaillance de leurs capacités perceptives :

Une diminution du champ visuel, notamment dans sa partie inférieure ou latérale, peut entraîner une négligence visuelle :

  • Perception de la moitié de l’espace visuel

  • Copie que de la moitié du modèle à reproduire

Des troubles du regard induisent des difficultés de spatialisation :

  • Difficulté à relier deux points, car l’espace entre les deux est mal perçu,

  • Difficulté à suivre du doigt un tracé et de percevoir que deux lignes sont parallèles

  • Difficulté à percevoir les obliques, un graphe, un schéma, une courbe

  • Difficulté à reproduire un graphisme quand il essaie de copier un modèle qu’il a sous les yeux l’orthographe risque de se mettre en place avec quelque difficulté

 

Dyspraxie visuo-spatiale privilégier l’écriture script plutôt que l’écriture cursive :

  • Pour des raisons praxiques difficultés gestuelles à assembler les lettres

  • Pour des raisons perceptives lettres attachées créent un dessin en plus que celui de la lettre seule

  • Difficultés à percevoir les obliques problème pour l’écriture en majuscule

 

Compter et calculer

Gérer les coordinations complexes

Compter une collection nécessite de coordonner plusieurs actions :

  • Le parcours des yeux, unité par unité, des éléments de la collection

  • Le pointage digital de chaque objet, une fois et une seule, sans en oublier ou sans pointer plusieurs fois le même

  • Le déroulement oral de la comptine avec les mots-nombres conventionnels

 

Les dyspraxiques visuo-spatiaux avec trouble du regard et de la représentation spatiale :

  • Mauvais traitement de la double correspondance

  • Difficulté pour appréhender une quantité d’objets regroupés en tas ou de dénombrer une collection

 Le comptage défectueux aura des effets néfastes déstabiliser des connaissances qui semblaient cohérentes et solidement fondées (modifier une comptine orale pour annuler une erreur de pointage)

 

Établir une concordance entre différentes appréhensions du nombre

Une autre manière d'appréhender les quantités, consiste à les évaluer à l'aide d'une perception globale, d'un seul coup d’œil, sans utiliser le dénombrement.

La concordance des résultats obtenus par une évaluation de ce type – désignée sous le terme de “subitizing” - et les premières conduites de pointage-comptage permet de donner de la solidité aux premières intuitions numériques.

  • Infirmité motrice cérébrale avec troubles du regard :

Ils ne peuvent se fier aux informations qu’ils essaient de tirer de données perceptives visuelles, car elles ne sont pas stables : ils peuvent évaluer globalement une collection en en fixant d’abord une partie et, au cours d’une autre exploration, en appréhender une autre partie. Au total, certains d’entre eux, qu’ils utilisent le subitizing ou le comptage, ne parviennent pas à une même conclusion. Cette instabilité de leurs résultats empêche ces enfants d'effectuer leur “conquête du nombre”.

Ainsi, par la non-maîtrise des coordinations complexes requises, par la non-concordance des conclusions obtenues à partir de différentes procédures d’évaluation et par une non-stabilité des résultats, la répétition de “mauvais” dénombrements peut avoir une influence très néfaste sur l'élaboration du concept de nombre.

Numération

Difficultés à retenir les mots-nombre de la comptine et à lire et à écrire ces mots à l’aide des chiffres

  • Dyspraxiques :

Ils écriront les chiffres en miroir ou les nombres à l’envers

  • Trouble du langage :

Erreurs de type lexical ou syntaxique 14 sera écrit 40 (le mot à l’oral commence par 4)

Calcul

“poser” les opérations disposer les nombres selon une configuration spatiale. C’est un tableau dont on ne matérialise pas les cases, une activité de calcul qui met systématiquement les enfants dyspraxiques en échec, car ils distinguent mal ce qui est à leur droite de ce qui est à leur gauche, ou ils n’alignent pas convenablement les colonnes de chiffres

 

Un enfant IMC peut avoir des difficultés pour des tâches de simple dénombrement

 

2.Avez-vous eu accès aux études que vous désiriez ? Si non, pourquoi ?

Il est indispensable de prendre en compte l’avis de l’élève en difficultés. Le choix des adaptations et des aménagements doit se faire en collaboration avec celui-ci. Il est donc indispensable aussi d’établir une relation de confiance avec l’élève qui en cas de besoin n’hésitera pas à faire appel soit à son enseignant, à l’ergothérapeute ou bien à l’orthopédagogue de l’établissement scolaire.

 

3.Des adaptations à vos besoins spécifiques, ont-elles été mises en place lors de votre arrivée dans l’enseignement (primaire, secondaire et supérieur) ?

En général
  • Installation de l’enfant face au tableau non-isolés de ses camarades et de manière à pouvoir facilement solliciter l’enseignant.

  • Tables réglables en hauteur avec un plan incliné, choisir un plan de travail évidé pour permettre un meilleur appui des coudes. Utilisation de lutrins, de chaises adaptées mais aussi de surligneurs, de règles lestées avec un antidérapant etc.

  • Aménagements ponctuels c’est à dire adapter les tâches et les rythmes aux possibilités de l’enfant. Permettre la transmission de cours, la collaboration avec les autres élèves avec les services de soins ou avec les parents, permettre la scolarisation à l’hôpital, à domicile.

  • Adapter la scolarité mi-temps, cycle aménagé avec une année supplémentaire, dispense provisoire

 

Dans les activités d’habiletés gestuelles
  • Règle lestée comportant un ergot pour mieux la tenir

  • Équerre pleine, non transparente avec des repères pour les angles et les côtés (des gommettes de couleur) et avec les noms inscrits sur les sommets

  • Recours à l’informatique pour améliorer les possibilités de production graphiques. Mettre en place des logiciels de constructions géométriques. Ceci permet que l’élève se consacre entièrement aux relations entre les objets géométriques, aux propriétés des figures et au raisonnement.

 

La prise d’informations visuelles

Être attentif à la présentation graphique de la tâche

  • Éviter la multiplication et l’éparpillement des informations sur un même support

  • Présentation simple, aérée, structurée et aussi régulière et prévisible que possible

  • Typographie adaptée

  • Proposer un exercice par page

  • Éviter de relier des éléments par des flèches

 

Faciliter la prise de repères visuels

  • Se repérer dans un tableau colorier les lignes dans le sens horizontal et positionner la règle dans l’autre sens

  • Se repérer dans un texte effectuer des pointages, des surlignages dans une première exploration de l’exercice avec l’élève.

L’inciter à utiliser cette aide de lui-même dans toute nouvelle tâche et à verbaliser son repérage.

  • Pour reconnaître une figure géométrique développer la connaissance des concepts et du vocabulaire géométriques et favoriser le raisonnement. Si, en donnant à l’élève le vocabulaire et les notions géométriques correspondants, on lui demande d'analyser une figure, on améliore très nettement ses possibilités d'organiser l'espace et de se représenter cette organisation. L’utilisation de repères liés aux propriétés des objets géométriques peut lui permettre de compenser ses difficultés spatiales.

 

L’organisation du travail
  • Suggérer une(des) procédure(s) pour mener à bien les tâches proposées et d’accompagner sa réflexion

  • Verbalisation, à haute voix puis intériorisée, pour mettre en mots les stratégies mises en œuvre

  • Décomposer en tâches plus élémentaires l’ensemble qui s’est avéré trop complexe pour l’élève

  • Aide à la gestion du cahier, de textes, des classeurs et des devoirs

Élèves atteints d’un traumatisme crânien, les troubles de l’attention peuvent être pris en compte :

  • En proposant des activités qui sollicitent l’attention de façon graduée 

  • En maintenant l’attention de l’élève sur son activité par des sollicitations régulières attirer son attention sur tel ou tel paramètre de la tâche, lui poser des questions…

  • En évitant d’exiger la réalisation des tâches dans un temps trop limité, ce qui place l’élève devant une contrainte difficile à supporter

Pour les troubles de la mémoire

  • Rappeler les consignes et les connaissances

  • Faire varier les modalités d’information

  • Proposer un environnement de travail clair et structuré

  • Solliciter chez l’élève diverses procédures (images mentales, moyens mnémotechniques, rituels… ) assurant la réminiscence et la focalisation sur la tâche à réaliser

 

Lire

Adapter le texte à lire

  • Donner à lire des textes où l’espace entre les mots est accru. Espacer les mots composés avec des lettres mobiles, utiliser la fonction espace dans le logiciel Pictop.

  • Faciliter la segmentation du texte en unité-mots en entourant les mots

  • S’assurer que le graphisme présente un bon contraste visuel par rapport au fond, dans le cas d’un texte photocopié

  • Augmenter éventuellement la taille des interlignes

Favoriser une lecture continue à l’aide de repères

  • Suivre avec le doigt ce qui est lu

  • Pointer chaque début de ligne

  • Placer un doigt après chaque mot pour bien espacer les mots écrits

  • Utiliser des repères visuels colorés point vert en début de ligne et un point rouge en fin de ligne, surligner les lignes avec des couleurs différentes

 

Permettre à l’enfant de prendre conscience que son champ de vision est restreint

Diminution du champ visuel :

  • L’inciter à explorer l’espace qu’il néglige

 

S’appuyer sur la verbalisation

Le recours au langage, par l’enseignant et par les élèves, est une aide précieuse leur permet de saisir le sens de ce qui est écrit, de se repérer dans un texte et de porter l’attention sur tel ou tel aspect.

Pour un élève atteint de dyspraxie visuo-spatiale, la verbalisation revêt une importance particulière :

  • Quand il apprend à lire, décrire la forme d’une lettre pour qu’il comprenne bien ce qui la distingue de celle d’une lettre ressemblante

  • Faciliter la représentation mentale en recourant à des comparaisons : par exemple “c” est une pomme croquée.

  • Travailler sur ordinateur avec des logiciels permettant un retour vocal, tel le logiciel Pictop favorise le rapport entre l’écrit et l’oral ainsi qu’un meilleur contrôle de ce qui est écrit

Utiliser autant que de besoin des procédures analytiques sans faire l’impasse sur le sens de ce qui est lu

Pour des enfants présentant des troubles visuo-spatiaux, les opérations de codage/décodage grapho-phonétique doivent faire l’objet d’un travail méthodique :

  • L’utilisation d’un cache pour lire syllabe par syllabe, ou mot par mot, ou encore ligne par ligne

  • Renforcer et maintenir le désir de lire est fondamental présenter le plus souvent possible à l’enfant de véritables textes, suffisamment courts, mais qui constituent une unité et qui peuvent susciter ce désir, par exemple des petits contes.

  • Avoir accès à des écrits signifiants lutrin, livres sur ordinateur, cassettes-livres…

 

Écrire
  • Bon positionnement du corps et une bonne coordination des mouvements

Être attentif à l’installation de l’élève à la table de travail

  • Stabilité du tronc et la qualité de la posture sont indispensables fournir un point d’appui aux mouvements de l’écriture

  • Adapter la hauteur de la table, sa forme (par exemple évidée au niveau de la poitrine pour favoriser un meilleur appui des avant-bras), le siège utilisé (s’assurer que les pieds reposent au sol ou sur un repose-pied), l’emplacement par rapport au tableau

Diminutions du champ visuel :

  • Respecter les positions préférentielles et spontanées qu’ils adoptent, car elles correspondent dans bien des cas à des adaptations posturales palliatives

 

Adapter le support d’écriture

Choix du plan de travail :

  • Plan incliné permet une meilleure couverture de l’espace feuille

  • Travail sur un plan de travail vertical à grande échelle intégrer la gestuelle des lettres en vivant physiquement le tracé

 

Nature du support :

  • Ardoise « velleda » autorise davantage l’erreur

 

Position de la feuille :

  • Positionner de manière particulière afin de compenser les troubles visuels

  • Fixer la feuille afin d’éviter de devoir la tenir

 

Présentation de la feuille

Dyspraxie visuo-spatiale :

  • Lignage “seyes” ainsi que les petits carreaux sont contre-indiqués perturbent la prise d’informations visuelles incapacité de respecter la taille des lettres imposée par le traçage préétabli du cahier, pas de repères du début ni de la fin de la ligne, ne savent pas passer d’une ligne à l’autre

  • Ne pas imposer le même cahier que tout le monde

  • Feuille blanche avec un lignage simple et adapté

  • Rendre plus visibles les lignes entre lesquelles l’enfant doit écrire en accentuant le caractère foncé du trait

  • Repères de couleur aide dans le repérage spatial situer le haut, le bas, la droite, la gauche

 

Adaptation de l’outil scripteur en fonction des capacités de préhension, de pression et de traçage :

  • Taille et épaisseur de l’outil grossisseurs de crayons

  • Dureté/ mollesse de l’extrémité

  • Glissé, résistance

 Gros feutre plus maniable

 Crayon permet la correction, résiste aux pressions, forme à facette permet la bonne prise

 Proposer différents outils scripteurs en fonctions des facilités de l’écrit à produire

 

Adapter le mode d’écriture 

Privilégier l’écriture script plus que la cursive

Veiller à ce que les espaces entre les mots soient plus grands que les espaces entre les lettres

 

Solliciter la mémoire visuelle

Favoriser l’orthographe copier un mot après l’avoir photographié globalement

 

Pallier les difficultés de la perception visuelle

  • Par le langage :

Dyspraxie visuo-spatiale : contourner le canal visuel en évitant les exercices de copie directe et s’appuyer autant que possible sur le canal auditivo-verbal associer le mouvement à sa description verbale “on monte, on tourne vers la gauche et on redescend puis on tourne à droite”. La maîtrise du vocabulaire spatial est une aide précieuse pour permettre à l’élève de réaliser des tracés et pour situer ces tracés dans l’espace de la page.

Là ou l’épellation sera indispensable travail de décomposition du mot et de mémorisation

  • Par la mémoire kinesthésique

Être attentif à ce que les tracés des lettres se fassent toujours de la même façon

La manipulation de lettres de grand format et en relief, dont l’enfant peut suivre le tracé par gestes, contribue à fournir des indices kinesthésiques

 

  • En utilisant un pc

Différencier le fond et la forme, pour faire varier la brillance et la prégnance des graphies, la taille et la forme des lettres

Limiter le besoin de l’écriture manuelle

Privilégier l’utilisation d’un clavier dès la grande section de maternelle et l’enfant doit pouvoir disposer d’un ordinateur

Si l’utilisation de la souris est trop compliquéeutiliser des contracteurs spéciaux :

  • Bout des doigts

  • Faible geste de la tête ou du genou

  • Utiliser u logiciel permettant l’affichage à l’écran du clavier

Si pas d’ordinateur : utiliser un tableau magnétique, ou des étiquettes, de grande taille pour être plus facilement préhensibles et munies d’un scotch double face pour bien “accrocher” sur le tapis antidérapant -, voire des lettres mobiles

Permettre à l’enfant d’acquérir durant sa scolarité une maîtrise suffisante de l’écriture manuelle pour faire face ultérieurement aux situations sociales qui requièrent son usage

 

Tolérer un graphisme malhabile s’il est lisible

Limiter la prise de note par écrit

Photocopies et textes scannées

Prise de notes avec abréviations

Il ne faut pas limiter exagérément la production de l’écriture donner du temps supplémentaire et permettre le recours au clavier de l’ordinateur

Compter et Calculer

Dénombrer :

Utiliser des collections d’objets déplaçables

Si les objets sont déplaçables, on peut apprendre à l’enfant à organiser sa collection en ligne ou avec un intervalle assez grand entre les objets (éviter le double pointage mais éviter des espaces trop grands pour éviter à l’enfant de compter les trous) dénombrement d’objets déplacés met l’enfant en échec car il aura des difficultés de pointage dans un espace trop étroit

 

Proposer de stratégies

  • Ralentir ou accélérer le débit de la comptine orale,

  • Mettre à l’écart systématiquement les objets déjà dénombrés, en les écartant ou encore en les mettant dans une boîte,

  • Dire un mot-nombre uniquement lorsqu’un objet est poussé ou frappé contre la table

 

S’appuyer sur les compétences des camarades 

Se faire aider par d’autres élèves ou un adulte

p.ex : un enfant pointe et l’autre récite la comptine

 

Numération

Utiliser des supports facilitant la mémorisation

Mémoriser les mots-nombres en leur fournissant des supports écrits comme une file numérique ou un tableau de correspondance entre les mots et les chiffres.

Pour améliorer la reconnaissance du sens de lecture et d’écriture des nombres, on peut donner des repères spatiaux comme des points de couleur : “pour écrire, tu pars du point vert et tu vises le point rouge”. 

 

Développer la connaissance de l’algorithme de la suite numérique

Suites orales et écrites sont construites selon des règles qui sont différentes insister sur ces différences et à s’appuyer plus particulièrement sur le système qui organise les chiffres dans la suite écrite. La compréhension du rôle de la place des chiffres dans un nombre permet aux élèves d’éviter que la traduction écrite de ce mot soit trop “collée“ à son énonciation orale.  Permet aux élèves en difficulté d’utiliser les nombres dans leurs fonctions de calcul, indépendamment de leur évocation orale

 

Calcul :

Limiter la disposition des opérations en colonne

Utiliser la calculatrice

Pas nécessaire d’adopter un type de présentation plus performants lorsqu’on les libère des contraintes d’organisation spatiale de l’écriture de ces opérations : on peut les leur faire écrire en ligne ou ne pas leur faire écrire du tout, favorisant ainsi le calcul mental

 

Développer l’apprentissage du calcul et de ses règles

  • Entraîner systématiquement ces élèves au calcul mental en leur expliquant les règles les plus utilisées.

  • Calculs plus importants calculatrice avec grand cadran et de gros chiffres lisibles malgré des troubles visuels

  • Apprendre à effectuer des calculs approximatifs pour estimer l’ordre de grandeur du résultat

 

4.Est-ce que des appareils sont mis à votre disposition afin de faciliter la lecture des ouvrages dans la bibliothèque de votre établissement scolaire ?

  • Application Pictop

  • Numabib

  • Logiciel de lecture orale des textes

  • Livres audios

 

5.Les professeurs ont-ils accepté d’effectuer des adaptations dans leur manière de donner cours ainsi que dans leur système de cotation ?

  • Donner un tiers-temps supplémentaire

  • Donner des tâches qui exigent un temps de réalisation plus court

  • Proposer une aide matérielle ou humaine

  • Permettre en cas d’échec au bac de ne repasser que les épreuves qui ont été ratées

  • Les épreuves d’EPS doivent être aménagées :

Fixer un projet individualisé en début d’année avec l’élève. Faire l’évaluation dans le cadre du cours de formation ou lors d’un contrôle avec des épreuve de substitutions

Il est possible d’envisager la préparation dans une autre structure, dans une association sportive ou dans un autre établissement.

 

6.Un service d’aide est-il présent dans votre établissement scolaire actuel ?

Il est possible de faire appel à un ergothérapeute pour aménager correctement le plan de travail ou afin de trouver des aides techniques scolaires (règles lestées, grossisseurs etc.).

Travailler en collaboration avec un Orthopédagogue :

  • Travail de sensibilisation sur les difficultés rencontrées par l’enfant aux enseignants mais aussi aux autres enfants de la classe

  • Entretien avec les parents et l’élève pour discuter des aménagements et adaptations à mettre en place

  • Transmission des informations aux différents acteurs (enseignants, parents, élèves, équipe pluridisciplinaire etc.)

 

7.L’aide qui vous est apportée au niveau scolaire est-elle adaptée et suffisante ?

Il faut s’assurer que les adaptations et aménagements mis en place soient pertinents. Les aides doivent être une aide pour l’élève dans son développement. C’est pour cette raison qu’il est indispensable de choisir correctement les adaptations et de ne garder uniquement celles qui seront bénéfiques pour l’élève (ne pas surcharger l’enfant d’adaptations si non nécessaires).

 

8.Avez-vous dû faire des réorientations scolaires ? Si oui, pourquoi ?

L’élève bénéficie d’aménagements raisonnables s’il est inscrit dans l’enseignement ordinaire. Il faut penser à réorienter l’élève dans l’enseignement spécialisé si ces aménagements ne sont plus suffisants. A contrario il est possible aussi qu’un élève soit inscrit dans l’enseignement spécialisé mais que grâce aux adaptations mises en place il puisse éventuellement intégrer l’enseignement ordinaire en maintenant les aménagements.

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